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Marcel BAUGIER

 

Né le 13 Juin 1946 à Barjols

Etudes secondaires au Lycée Raynouard de Brignoles (var)

 

1965:Baccalauréat Mathématiques Elémentaires

Se destine à une carrière de cinéaste, mais opte pour les Arts plastiques. Entre au lycée Masséna de Nice pour préparer le concours d'entrée au Centre National de Préparation au Professorat de Dessin, Lycée Claude BERNARD,PARIS.

 

1967:reçu au concours, il accomplit trois ans d'études pour l'obtention du diplôme de Dessin et Arts Plastiques.

 

1968:certificat de Sciences Annexes, Perspective et Anatomie.

 

1969:certificat d’Histoire de l'art.

 

1970:certificat de Peinture-Dessin et certificat de Décoration-Architecture Intérieure

Durant les études parisiennes, il fréquente assidûment les Musées et les Galeries: travaille notamment au Louvre sur Delacroix, Poussin, Chardin, Rembrandt, les Primitifs ...

Contacts avec les peintres de l'Ecole de Paris: Manessier, Bazaine, Esteve.

Voyages en Europe et particulièrement en Italie où il séjourne régulièrement depuis 1971

 

1971:titulaire du CAPES d'Arts Plastiques dans l'Académie d'Aix Marseille, il est nommé

successivement à Marseille, Aix, Salon de Provence et Barjols.

Influencé par Cézanne, il peint des paysages.

 

1972:Service National au 19ème RA de Draguignan

 

1980-90: période abstraite: recherches sur l'espace et la couleur: influences de Klee, Matisse.

Abandonne l'huile pour l'acrylique.

 

1990:mise au point de nouvelles techniques picturales et remise en cause des concepts: recherche forme/couleur/surface.

Longue période de gestation, laborieuse, douloureuse, où le doute et le spectre des Maîtres, hantent sa pensée créatrice.

Suivant le mot de Delacroix "La nature est un dictionnaire", il interroge les collines, les pins, la terre, qui lui fournissent les éléments de ses compositions, montées comme pierre à pierre, par plans réfléchis, à la limite de l'abstraction. Ils lui fournissent aussi son matériau coloré: pour beaucoup les terres, les ocres et les verts plus ou moins rompus du terroir.

On pense volontiers au paysagisme abstrait, qui s'apparente à la vision aérienne du territoire mais prenons garde que la photo aérienne nous révèle les linéaments fantomatiques des habitats celtes ou gallo-romains, qui sourdent au travers du patchwork des parcelles cultivées.

 

L'abstraction, il s'y plonge épisodiquement dans la quête de l'invisible: "rendre visible l'invisible" ce mot de Paul Klee qui pose la vraie question de l'acte créateur.

Au terme de ce parcours difficile, propre à toute démarche picturale sincère, se dessine, vers 1981, une voie plus précise, celle de la maturité naissante.

 

 

Dès lors, cette personnalité va s'affirmer d'oeuvre en oeuvre se rapprocher d'une vérité plus fine, sans jamais s'alourdir d'une technique définitive: nous sommes à cent lieues des hautes pâtes ébouriffées, des éclaboussures ou des giclures des expressionnistes de tout poil, qui croient mimer ainsi l'exubérance de la force vitale.

Ainsi ses toiles se succèdent, sans jamais être des duplicata. BAUGIER guette constamment dans sa toile, l'opportunité de son oeuvre prochaine.

On lira dans une toile de BAUGIER, les vestiges de son esquisse, apparaissant en teintes pures, aux dissonances masquées, dans les fissures ménagées entre les plans derniers posés: la violence est ici tapie comme un feu latent sous le couvert général; BAUGIER brûle sous ses glacis.

 

 

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